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Baisse des émissions de GES, un pas en avant pour Escaudœuvres

Dans le cadre de sa stratégie de décarbonation, la coopérative a investi 24 millions d’euros dans une chaudière à gaz en remplacement de l’ancienne chaudière à charbon.

Après les usines de Connantre (Marne) et de Lillers (Pas de Calais), c’est au tour de la sucrerie d’Escaudœuvres dans le Nord, de s’équiper d’une chaudière à gaz. Depuis la mi-septembre, l’installation est en cours de montage pour venir remplacer une ancienne chaudière à charbon. La nouvelle chaudière sera mise en service lors de l’intercampagne en avril 2022. 

 

Accélérer notre processus de décarbonation 

Si l’utilisation du charbon est toujours autorisée en France, la coopérative, désireuse d’accélérer sa transition énergétique a fait le choix d’un investissement conséquent de 24 millions d’euros, afin d’opter pour une énergie plus moderne et moins polluante, bien que plus coûteuse. 

“Faire le choix du gaz est une réponse forte à un enjeu environnemental auquel nos clients sont de plus en plus attentifs. Ils nous interrogent régulièrement sur nos démarches énergétiques, environnementales et sociétales” explique Vincent Batteux, Directeur de l’excellence opérationnelle de Tereos Sucre France. “ Mais il ne faut pour autant pas oublier que l’énergie représente 20 à 30 % de nos coûts de production. Pour pallier le surcoût lié à l’achat de gaz, nous avons réduit en amont de l’installation notre consommation d’énergie en usine, en automatisant certains équipements sucriers par exemple.”  

Cette installation s’inscrit pleinement dans le plan stratégique énoncé en juin dernier par la direction de la coopérative, qui s’articule autour de trois piliers : excellence commerciale, opérationnelle et industrielle. La recherche d’une neutralité carbone et l’accroissement de la satisfaction client étant au cœur de ces ambitions. 

Un double bénéfice environnemental 

La mise en service de la nouvelle installation permet un effet à deux niveaux.  

Sur la qualité de l’air d’abord, avec –97% de dioxyde de soufre, – 95% de dioxyde d’azote et – 40% de dioxyde de carbone. Second avantage, sur le plan logistique : l’arrêt des livraisons de charbon (1200 kg étaient nécessaires à l’heure sur l’ancienne chaudière), soit 1 800 camions en moins sur les routes.