eRcane, déjà 90 ans de savoir faire

Un peu d’histoire 

A la fin des années 20, afin de lutter contre les maladies (virus de la mosaïque) que subissent les champs de canne, le Syndicat des Fabricants de Sucre de la Réunion inaugure un centre de recherche afin de sélectionner de nouvelles variétés plus résistantes aux maladies, plus productives en sucre et adaptées aux conditions agro-climatiques de l’île.  

90 ans plus tard, la « passion des variétés » anime plus que jamais une équipe de spécialistes à l’avant-garde du progrès génétique, agronomique et technologique. Les missions sont tournées vers les valorisations de demain et le savoir-faire réunionnais est exporté dans de nombreux pays producteurs de canne à sucre. 

eRcane consacre près de 200 hectares aux essais variétaux 

Les planteurs, acteurs de la recherche variétale 

Les chercheurs s’appuient sur un réseau de planteurs fortement impliqués dans le travail de diffusion variétale et dans les activités de Techniques culturales. Un engagement salué par Philippe Labro, Président de Tereos Sucre Océan Indien, lors de la soirée anniversaire du centre, le 15 novembre dernier. “ Merci aux chercheurs, techniciens, collaborateurs d’eRcane et aux planteurs, d’y croire et de travailler plus que jamais au maintien de notre niveau d’excellence, à la pérennité et à la dynamique de la filière canne, sucre, rhum, énergie ”. Au cours de la soirée, cinq planteurs et un collaborateur ont reçu un trophée pour leur engagement dans la recherche et le support technique qu’ils apportent quotidiennement. 

Et maintenant ? 

ERcane se positionne comme un centre de recherche tourné vers l’avenir, en quête de productivité sucrière et de nouvelles valorisations pour la canne. Les équipes de chercheurs travaillent d’ores et déjà sur :  

• De nouvelles variétés de canne mixte sucre – rhum – énergie, afin de cumuler les valeurs ajoutées de ces trois productions, alimentaires et énergétiques. 
• D’autres valorisations pour la cosmétique, susceptibles d’apporter de nouvelles valeurs ajoutées, tout en respectant les principes de la chimie verte : limitation des pollutions, réduction des dépenses énergétiques, matière première renouvelable… 
• Un programme de recherche génétique et moléculaire, afin de mieux appréhender le génome de la canne, et ainsi perfectionner sa sélection.