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Journée du droit des femmes avec Lynda Lucilly

Responsable du laboratoire de Bois-Rouge (Tereos Océan Indien)

« J’ai rencontré des femmes et des hommes engagés,
qui m’ont transmis leur exigence et leur passion. »

Quel est votre parcours chez Tereos ?

J’ai effectué mes premiers pas en tant que stagiaire avec les équipes du centre de R&D – eRcane – en 1997. C’est un univers qui m’a beaucoup plu. Aussi, après l’obtention de mes diplômes, je n’ai pas hésité une seconde avant de répondre à une offre d’emploi de la sucrerie de Bois-Rouge qui cherchait une responsable de laboratoire. J’occupe donc ce poste depuis plus de 17 ans et je pilote une équipe de 12 personnes.

Notre rôle consiste à analyser les différents produits issus du process et d’informer, d’alerter sur les valeurs qui doivent être ajustées.

Qu’apporte votre regard de femme à l’exercice de votre métier ?

Je vois l’évolution, heureusement dans le bon sens, entre mes premières années et aujourd’hui. Je me sens bien dans mon environnement. C’est plus facile d’évoluer dans ce milieu industriel à forte représentation masculine et c’est certainement en partie grâce à l’action de la Direction, qui sensibilise sur le sujet, recrute des femmes et les aide à s’intégrer. Néanmoins, de façon plus globale, nous devons continuer à être vigilantes car, plus qu’un homme, la femme doit faire ses preuves.

Quelles sont vos principales qualités, dans votre vie privée comme dans la sphère professionnelle ?

J’évolue dans un univers technique, très exigeant et aussi passionné. Notre industrie sucrière a plus de 200 ans et elle rythme nos vies. Les hommes et les femmes engagés que j’ai rencontrés tout au long de ces années m’ont transmis cette exigence et cette passion, qui nous tirent vers le haut et nous font tenir lors des moments difficiles.

Une exigence et une passion que je reproduis, peut-être inconsciemment, lorsque je suis à la maison, lorsque je cuisine ou que je pâtisse.

Quels conseils donneriez-vous à celles qui souhaitent faire ce métier ?

Nous avons tout à fait notre place dans ces métiers qui peuvent être perçus comme « masculins ». Quand je suis arrivée, il a fallu s’affirmer, montrer qu’on était là, s’imposer avec fermeté mais aussi avec beaucoup de respect. Aujourd’hui, il y a 10 femmes qui travaillent à la production contre 2 à mon arrivée et mon équipe est 100 % féminine ! A ces futures femmes de l’industrie, je leur dis : « N’hésitez pas une seconde, venez découvrir nos métiers grâce aux stages et aux découvertes d’entreprises, c’est une opportunité à saisir ! »