Le sirop haute pureté de betterave chez Tereos Sucre France

Tereos Sucre France a repensé ses outils industriels afin d’adapter son activité en fonction du marché et des demandes clients. On parle de « flexibilité » de l’activité. L’un de ses composants essentiels est un sirop, fabriqué en période de campagne, qui est stocké, puis transformé en une variété de produits en fonction des besoins.  

La crème des sirops ! 

Ici, nous parlons d’un sirop dit « haute pureté » (SHP). Sa production a lieu durant la campagne betteravière, entre octobre et janvier, et constitue une étape indispensable dans le processus d’extraction du sucre de betteraves. Pendant ces quelques mois, les usines tournent en continu afin de réceptionner les betteraves à temps. Objectif : les transformer avant qu’elles ne soient exposée au gel ou ne s’abîment, au risque de perde de leur teneur en sucre. Mais il existe un obstacle : malgré leur grande capacité en volume de réception, les usines ne peuvent cristalliser tout l’arrivage. La solution ? Le stockage d’une partie du Sirop Haute Pureté : 

Un sirop, quatre usages 

 Une partie du SHP ainsi obtenu est stocké dans des cuves pour être transformé durant l’inter-campagne, entre février et septembre.  Il peut alors répondre à quatre grands besoins : 

Le sirop comme ingrédient indispensable sur un marché volatil 

La production de SHP fait donc partie d’une logique d’arbitrage à laquelle doit se prêter Tereos France et s’inscrit pleinement dans la flexibilité de notre outil industriel.  

Avant même que les campagnes n’aient lieux, Tereos France contractualise un tonnage annuel de sucre avec ses clients. Cette année, par exemple, la campagne a été impactée par le virus de la jaunisse et les aléas climatiques : le besoin en production de sucre cristallisé est stratégique afin d’honorer ces contrats. Pour ce faire, le SHP est réintroduit en priorité dans le processus de cristallisation, et seule une petite partie est redirigée vers les distilleries pour devenir de l’alcool.  

Cette capacité à s’adapter a demandé des aménagements et investissements. D’abord, dans 3 usines, avec l’installation d’équipements complémentaires pour baisser la teneur en sucre du dernier sirop jusqu’à l’obtention de la mélasse. En parallèle, le Groupe a investi dans de nouvelles capacités de stockage pour le SHP, sur 3 sites.